La paix ça s’apprend

Récemment j’ai pris connaissance de cette citation de Jim Rhon

« Si vous désirez vraiment faire quelque chose vous trouverez un moyen, sinon vous trouverez une excuse. »

Ça a fait écho très fort en moi et c’est notamment grâce à ces mots que je me suis décidée à me rendre visible en participant à des salons en créant une page FB…
Plus d’excuses, il est temps de contribuer davantage…

Aussi loin que je me souvienne je me suis rêvée en pacificatrice.
Aujourd’hui ce que je souhaite partager c’est que la paix ça s’apprend.
Compte tenu de la violence de la société dans laquelle nous vivons, je trouve que c’est une bonne nouvelle.

Oui, La paix ça s’apprend.

C’est le titre d’un livre de Thomas d’ansembourg quelqu’un de merveilleux. Je vous invite à lire ses livres. Sans lui je ne serai pas là aujourd’hui car c’est un autre de ses livres, tombé à mes pieds dans un TGV il y a une dizaine d’années qui m’a ouvert les yeux: Ou cours-je? qui fuis-je? A quoi servons-nous? Sous titré Vers l’intériorité citoyenne.

J’ai compris et expérimenté que pour qu’il y ait la paix à l’extérieur, il est important de créer un espace de paix à l’intérieur de nous.
En très raccourci, cet espace on y accède en apprenant à apprivoiser nos émotions, en les entendant nous faisons un premier pas vers la compréhension de ce qui est à l’oeuvre.
Ça ne se fait pas tout seul, ça nécessite de l’engagement et de se faire accompagner à certains moments.

La violence est de plus en plus présente et ne réside pas simplement dans les gestes, les coups portés. Elle est aussi dans les mots et je crois que chacun pourra se souvenir de phrases entendues qui ont laissé des traces. Peut être même que nous pourrons nous souvenir d’en avoir nous même prononcés de ces mots qui font mal!
Je sais de quoi je parle car enfant, colère et violence ont été mes compagnes.

Une fois j’ai même failli faire très mal à ma soeur. J’aurais même pu la tuer, tellement j’avais la rage! J’avais rejoins la famille à l’étranger après être restée quelques temps chez mes grands parents et j’avais senti que je n’étais pas la bienvenue. Ce jour là ma soeur me listait une fois de plus tout ce qu’il n’était plus possible de faire depuis mon arrivée. C’était tellement douloureux que j’ai attrapé le bâton qui maintenait le volet ouvert et j’ai essayé de l’atteindre avec pour la faire taire. Heureusement elle était leste et je n’ai fait que battre l’air!
Bien plus tard, dans ma vie d’adulte je me suis rendue compte que cette violence était toujours là. Même si elle était davantage présente dans les mots.

Aujourd’hui, je peux dire que parmi tout ce que j’ai mis en place pour calmer ce bouillonnement intérieur, ce qui a été déterminante c’est deux choses la CNV (Communication Non Violente) et le système PEAT (Processus Energétique d’Activation et de Transcendance) qui en m’invitant tous deux a porter l’attention sur ce qui se vit à l’intérieur de nous, m’ont amené à des prises de consciences importantes qui m’ont permis de mieux être en relation d’abord avec moi même et dans un deuxième temps avec les autres.

Si j’ai pu l’expérimenter, vous le pourrez aussi! Parce que:

Je vous le confirme, la paix ça s’apprend!